Im Sommer 2003 habe ich in Zusammenarbeit mit der Straßburger Diözese
an einem besonderen Projekt teilgenommen.
Es handelte sich um den
„6. Chemin d’Art Sacré“
(Weg der sakralen Kunst)
in 5 verschiedenen romanischen Kirchen im Elsass
in der Zeit vom 25. Juni bis 31. August 2003
Eine dieser spirituellen Stationen war die wunderschöne romanische Kirche in Rosheim, in der Nähe von Straßburg, für die ich zum Thema
APOKALYPSIS
genauer: „ die 7 Sendschreiben an die 7 Gemeinden“
14 großformatige Bilder (220x110cm) gemalt und ausgestellt hatte.
Die offizielle Einweihung der Ausstellung war am 25. Juni 2003
mit dem Erzbischof Monseigneur Doré.
Le projet
« Sois sans crainte ! Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant ; j’ai été mort, et voici que je suis vivant pour les siècles des siècles, et je détiens les clefs de la mort et de l’Hadès. » Ap1,18
« Je viens rapidement… » Ap2.17
« voici je me tiens à la porte et je frappe » Ap3,20
Le terme « apocalypse » signifie révélation, dévoilement.
Qui est dévoilé ?
« Voici la révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit s’accomplir rapidement » Ap1,1-2
C’est la réminiscence du devenir de l’Homme qui vient à sa rencontre au regard de cette révélation. A la lumière du Christ vivant il est appelé à contempler l`histoire révolue, à éclairer et transformer son présent.
Au lieu d’une vision eschatologique au sens usuel du terme « apocalyptique », il s’agit d’un réveil à la réalité de la présence manifeste de Dieu au cœur du temps présent.
« Réveille-toi » (Ap3,2) tel est l’impératif qui ouvre les yeux à la parousie divine.
Le temps dès lors recèle une dynamique entièrement nouvelle. Le renversement de conscience opéré révèle l’imminence des avènements jusqu’ici projetés dans un futur lointain. A la linéarité préalable du temps succède la simultanéité des origines et de la fin. » Je suis l’Alpha et l’Oméga » Ap1,8.
Vu de ce jour les images que dépeint Saint-Jean deviennent images-archétype dont l’universalité permet une relecture en lien avec le vécu d’aujourd’hui.
Laurence Liebenguth-Rogez a choisi « les 7 lettres aux 7 Eglises » relatées au début de l’Apocalypse afin d’en interpréter la force prophétique de ses images primordiales.
Celles-ci témoignent de l’enjeu de l’existence humaine aux prises avec le mal.
Dans le tourbillon des catastrophes actuelles et là où se désagrègent les valeurs révolues naît en l’homme une force nouvelle victorieuse de la destruction et de la mort.
« Qui vaincra… » voici la formule incantatoire qui revient au terme des épreuves.
En elle mûrit la force d’amour édifiant la cité nouvelle dès lors en construction.
Die Exponate - Les œuvres exposées
Zyklus von 14 Bilder (220x110cm) auf handgeschöpftem Papier
Technik: Erde, Sandstein, Asche, Blattgold, pflanzenfarbe, Bienenwachs, Pigmente
Cycle de 14 peintures (220 x 110cm) sur papier fait main
technique : terres, grès jaune de la région de Rosheim, cendres, feuilles d’or, pigments végétaux et minéraux, lapis lazuli, cire d’abeille et liant acrylique
Während meiner ersten Begegnungen mit der Kirche von Rosheim hat mich dieses prächtig gestaltete Viergetier besonders beeindruckt. Normalerweise befindet sich dieses Thema über dem Eingangsportal im Westen, hier ist es förmlich nach Osten versetzt, – orient-iert – als ob die Botschaft der Baumeister des 12. Jahrhunderts ihre Krönung in dieser grandiosen Schau des apokalyptischen Christus in der Mandorla fände, umgeben von den 4 Evangelisten, mit ihren eigentlichen symbolischen Wesenszügen (Adler, Stier, Löwe, Mensch.)
Und doch fehlt hier das Wesentliche: der Christus! Wo ist er?
Er wurde zum Fenster, einer Öffnung, einer Schwelle von innen nach außen, vom Inneren zum Äußeren der Kirche, er ist im wahrsten Sinne „DIE offene Tür“ über dem Altar.
Lors de mes premières rencontres avec l’église de Rosheim, j’ai été frappée par ce tétramorphe magnifiquement sculpté. Normalement ce motif se trouve à l’entrée de l’édifice- à l’ouest- ici il est réellement porté vers l’orient – orienté- comme si le message des bâtisseurs du 12 ème siècle trouvait sa finalité dans cette vision grandiose du Christ de l’Apocalypse -en gloire et entouré des 4 évangélistes- dans leur aspect le plus réel, parce que symbole (l’aigle, le taureau, le lion et l’ange.)
Pourtant il manque ici l’essentiel : le Christ – Où est-il ?
Il est devenu une fenêtre, une ouverture, un passage entre l’intérieur et l’extérieur de l’église, il est véritablement La porte ouverte – au-dessus de l’autel.
7 Briefen an die 7 Gemeinden
In den 7 Briefen an die 7 Gemeinden (Joh.2, 1-29 - 3,1-22); habe ich später genau dieselbe Anrufung gefunden, aber hier handelt es sich um den Menschen; der Mensch als Fensteröffnung, ständig zwischen zwei Welten, am Übergang zwischen Licht und Finsternis, stets an der Grenze, eingespannt in die gegensätzlichen Richtungen seines Willens. Die Schrift des Johannes ist reine Willenssprache, sie bekämpft unsere Irrwege, unsere Schwächen, unsere Verfehlungen und gebietet uns, die Prüfung zu bestehen, uns zu wandeln, uns selbst zu überwinden.
Es ist ein realer Weg der Initiation.
> Apokalypsis < heißt enthüllen, offenbaren, den Schleier heben.
Aus dem Grunde werden sie in den 14 Bildern – 2 für jeden Brief – diese gereizte Polarisierung wiederfinden; diese transzendenten Lichter als Antwort auf die schwarzen Fließspuren aus Asche, diese Goldblätter, himmlisches Lichtes als Antwort auf die dichte Finsternis des Abgrunds.
Dans les « 7 Lettres aux 7 Eglises » j’ai retrouvé par la suite exactement la même invocation mais ici il s’agit de l’Homme; « l’Homme – fenêtre » placé sans cesse entre deux mondes, sur le seuil entre ténèbres et lumière, toujours à la limite, dans cette tension extrême du choix de la volonté. Le texte de Jean est volonté pure, il assaille nos erreurs, nos faiblesses, nos égarements puis il nous ordonne de changer, de dépasser l’épreuve, de nous dépasser nous-même.
C’est un réel chemin initiatique.
>Apokalypsis< veut dire: enlever le voile, dévoilement, révélation.
C’est pour cela que vous allez retrouver dans les 14 toiles - 2 pour chaque Lettre - cette polarité exacerbée; ces lumières transcendantes en réponse aux noires coulures de cendre, ces feuilles d’or de lumière divine en réponse auxténèbres violentes, denses de l’abîme.
Brief an Ephesus 1+2
Brief an Ephesus 1
Die Welt der Bilder ist auch die Welt der Symbole. Ich liebe sie sehr, denn sie sind wie Fenster, offene Fenster auf die Ewigkeit, sie sagen uns: versetze dich in den Zustand der Ewigkeit! Hier trägt der Mensch in seinem Haupte das Symbol des Labyrinthes, er trägt in sich das Bild seines Schicksals, seiner Biographie, eine mit Feuer eingebrannte Lebensspur und er überschaut, er misst den Abstand, den Abgrund der ihn trennt von der Erde, von dem Baum. Gleich im 1. Brief sind wir in die Lebenswirklichkeit der Initiation versetzt:die Trennung, der Mensch im „ Verlust seiner ersten Liebe“ wie es die Heilige Schrift bezeichnet, der Mensch getrennt von seiner Erden-Mutter.
Ce monde des images ; c’est le monde des symboles aussi, Je les aime beaucoup parce qu’ils sont aussi comme des fenêtres, des fenêtres sur l’éternité, ils nous disent : mets-toi dans un état d’éternité…
Ici l’Homme a dans sa tête le symbole du labyrinthe, il porte en lui l’image de sa destinée, de sa biographie comme une emprunte marquée au fer rouge et il regarde, il mesure la distance, l’abîme qui le sépare de la terre, de l’arbre. Nous sommes dès la première Lettre dans la réelle dynamique de l’initiation :la séparation, l’Homme « séparé de son amour premier » comme il est dit dans le texte sacré, l’Homme séparé de sa Terre-Mère
Brief an Ephesus 1
Gelingt es ihm diesen engen Tunnel zu durchschreiten, diesen ersten Fall wie einst Adam, zu überwinden, so findet er Zugang zu dieser ewigen Nahrung: „ zu den Früchten vom Baum des Lebens.“ Es ist Christus, der „die 7 Sterne in seiner Rechten trägt. Am Ausgang dieser Prüfung integriert der Mensch erneut die Lichtkraft dieser 7 Sterne, sie weben an einem neuen Erkenntnisbaum quer durch den Menschen lichte Sternenfäden aus Bienenwachs, die Substanz, die hier verwendet worden ist. Der Baum des Falls zunächst weit entfernt, wächst nun innerhalb des Menschen, seine goldenen Früchte sind zu inneren Organen gereift, offene Fenster zwischen dem Sinnlichen und den Geistigen Welten. Die Schuld des Ursprungs ist überwunden und der Baum spendet Nahrung!S’il arrive à surmonter ce tunnel étroit, cette première chute comme jadis Adam, il peut avoir accès à cette nourriture éternelle; » les fruits de l’Arbre de Vie « nous est dit. Il est dit également: » le Christ, celui qui a les 7 Etoiles dans sa droite «. L’Homme réintègre au sortir de l’épreuve la « force-lumière » de ces 7 Etoiles, elles tissent un nouvel arbre de connaissance au travers de l’Homme, étoiles filantes dans la cire d’abeille (matériau utilisé ici). L’Arbre de la chute -avant si loin- grandit maintenant dans l’Homme, ses fruits d’or sont devenus des organes intérieurs, des fenêtres entre les mondes matériels et spirituels. La faute primordiale est surmontée et l’arbre est nourriture !
Brief an Smyrna 1 +2
Brief an Smyrna 1
Wir schreiten weiter... der Fortschritt in der Prüfung!
Die Prüfung ist einschlagend: auf dem Höhepunkt der Verfolgung, der Gefangenschaft sollen wir treu bleiben bis zum Tod... um nicht dem „zweiten Tod“ zu verfallen.
Worin besteht dieser „zweite Tod?“
Dieses Gefängnis, oft bewirken wir es selbst; aus diesem Grund habe ich für das Bild den Stoff zerrissen und ihn mit dieser dicken Schnur genäht, an jedem Nadelstich ein fester Knoten – zuletzt verbleibt nur eine dünne Wachsspur aus Licht – unser geistiger Tod in seiner äußersten Materialisierung!
Nous progressons…le progrès dans l’épreuve !…
Et l’épreuve est percutante : au plus fort de la persécution, de l’emprisonnement il nous est demandé de rester fidèle jusqu’à la mort… afin d’être préserver de « la seconde mort. »
Quelle est cette « seconde mort »?
Cet emprisonnement, Souvent c’est nous-même qui le provoquons; c’est pourquoi j’ai réellement déchiré le tissu, recousu avec cette grosse corde et à chaque point serré un nœud - il ne reste qu’une mince traînée de cire de lumière - notre mort « spirituelle » au plus fort de sa matérialité !
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Brief an Smyrna 2
Wenn der Mensch, sich selbst einschließt,
wird er auch den Weg finden, sich zu befreien;
er wird fähig, zum Schluss die Krone selbst zu tragen!
L’Homme, s’il s’enferme lui-même, doit aussi trouver la possibilité de se libérer par soi-même;
il peut ainsi, à ce terme, se couronner lui-même !
Brief an Pergamon 1 +2
Brief an Pergamon 1
Nach der Verinnerlichung, dem Gefängnis: die Prüfung durch den Kampf. Dieser Kampf findet in der Wüste statt, wo die Versuchungen auftreten, die inneren Leidenschaften, die erst durch die sichere Urteilskraft, die Kraft des Ichs, durch das Wort beherrscht werden können.
Christus wird gegen sie kämpfen mit der Kraft seines „zweischneidigen Schwertes“, „dem Schwert seines Mundes“. Das Schwert wird scharf trennen zwischen niedrigstem Egoismus und höchstem Individualismus.
Après l’intériorisation, la prison : l’épreuve du combat ! Ce combat est situé dans le désert, là où se jouent les tentations, les passions intérieures qui ne seront maîtrisées que par la force du discernement, la force du Moi au travers du Verbe, du Logos. Le Christ les combattra avec la force de « l’épée à double tranchant, l’épée de sa bouche. »L’épée tranchera entre l’égoïsme le plus bas et l’individualisme le plus haut.
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Brief an Pergamon 2
Dieses Mysterium des Ichs bezeichnet Johannes so: “Und ich gebe ihm einen weißen Stein. Und auf dem Stein ist ein neuer Name geschrieben, den keiner kennt, denn der ihn empfängt.“
Am Anfang dieser dritten Prüfung empfängt der Mensch, nach den Früchten, das „verborgene Manna“, das Lebensbrot und eine Beheimatung in seinen innersten Kern.
Ce mystère du Moi, Jean le décrit ainsi : « au vainqueur, je lui donnerai une pierre blanche, et écris sur la pierre un Nom nouveau que nul ne connaît sinon celui qui le reçoit. »
Au sortir de cette troisième épreuve, l’Homme reçoit, après les fruits, « de la manne cachée », du pain de vie et une assise au sein de sa plus intime enveloppe.
Brief an Thyatira 1 + 2
Brief an Thyatira 1
Der Kampf geht weiter...
Der auf den weißen Stein geschriebene Name, dieses neu errungene Ich; es benötigt darüber hinaus seine wahre aktive Dimension, seine Richtung, sein inneres Gleichgewicht. Deshalb trägt das Kreuz die Komposition der zwei Bilder, wie eine Spiegelmitte im Zentrum der 7 Briefe. Der Text redet hier von geistiger Unzucht, von falscher Prophetin, die fürchten muss, lebendig begraben zu werden. Heute spricht man eher von Treue zu sich selbst, von Verwurzelung der Persönlichkeit.Hier droht sonst der Abgrund!
Le combat se poursuit…
Ce Nom écrit sur la pierre blanche, ce Moi nouvellement acquis, il reste à lui donner sa réelle dimension active, sa direction, son équilibre intérieur; d’où ici aussi la composition dans la croix comme un milieu-miroir au centre des 7 Lettres. Le texte ici parle de corruption religieuse, de fausse prophétesse qui doit craindre d’être jeter vive dans la tombe. Aujourd’hui on parle plutôt de fidélité à soi, d’enracinement de sa personnalité. Voilà sinon l’abîme qui nous guette…
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Brief an Thyatira 2
Christus verkörpert vollkommen diese Ichkraft. Ich zitiere: "Das sagt der Sohn Gottes, der Augen hat wie flammend Feuer, dessen Füße Golderz gleichen“ und „ ich bin der Nieren – und Herzenerforscher.“
Ein neues Organ entwickelt sich, vom Haupt bis zu den Füssen, diese Kraft entspringt immerfort aus der Herzensmitte und gebiert einen neuen Lebensbaum, einen Blutbaum aus leuchtenden Adern in der Dunkelheit. Oben, der Morgenstern, der unseren Weg vor dem Sonnenaufgang erhellt!
Le Christ incarne au mieux cette force du Moi. Je cite : « il est celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à du bronze purifié », de même « il scrutera les cœurs et les reins ».
Ainsi de la tête aux pieds, un nouvel organe se crée, cette force jaillit continuellement du centre cœur et génère un nouvel un arbre de vie; un arbre de lumière, de vaisseaux luminescents dans l’obscurité… En haut, l’Etoile du matin, celle qui éclaire et dirige notre chemin avant le soleil !
Brief an Sardes 1 +2
Brief an Sardes 1
Es kommt die Stunde der ersten Ergebnisse.
Jedoch müssen wir erneut fürchten, unsere letzte Errungenschaft zu verlieren, nämlich unseren Namen der eingetragen ist in das Buch des Lebens.
Es steht geschrieben“: Ich weiß um deine Werke: Einen Namen hast du, dass du lebst – und bist doch tot. „
„Wach auf“
Die Aufforderung ist äußerst klar und direkt, es ist ein großer Aufruf an unser Bewusstsein!
Es handelt sich nun um das Wissen, ob wir das Aufwachen wirklich anstreben, die Erweckung im Geiste!
Voici l’heure des premiers bilans !
Hélas nous devons craindre à nouveau de perdre notre dernière acquisition, notre Nom écrit dans le Livre de Vie.
Il est dit : « tu passes pour vivre mais en réalité tu es mort ! »
« Réveille-toi ! .»
L’exhortation est extrêmement claire et directe, c’est un grand appel à notre conscience !
Il s’agit maintenant de savoir si nous voulons vraiment le réveil, l’éveil spirituel !
Brief an Sardes 2
In dieser Erweckung liegt auch ein Weg, wir schreiten über den Chor der Kirche zu dieser Kapelle der Meditation, des Gebetes...
Am Ende der Prüfung wird nicht mehr die Rede sein von Schlaf und Aufwachen, sondern von der simultanen Gegenwart in beiden Welten.
„Wer siegt, der wird gewandet mit weißen Obergewändern“.
Davor stand der Mensch in diesem großen Blutbaum, jetzt erhält er ein Gewand, eine Hülle. Es ist, als ob dieses Erwachen, diese Wachheit den Menschen mit einem gereinigten Lichtgewand kleiden wird, er ist in die Christus-Aura wie aufgenommen.
Ich sagte “kleiden wird“, denn es handelt sich um eine Zukunftsvision und doch habe ich das Gefühl, dass dieser Brief insbesondere an uns gerichtet ist, heute!
Cet éveil, c’est aussi un chemin, nous sommes en route devant le chœur de l’église vers cette chapelle de méditation, de prière…
Au terme de l’épreuve, il ne sera plus question de sommeil puis de d’éveil mais d’une présence simultanée dans les deux mondes. Il est dit : « le vainqueur sera habillé de vêtements blancs ».
Avant nous avions l’Homme comme une grande ramure sanguine, maintenant il reçoit une étoffe, une enveloppe. C’est comme si cet éveil, cette vérité habillera l’Homme d’une enveloppe de lumière purifiée, il sera comme porté dans l’aura du Christ. J’ai dit « habillera » parce que cette vision est inscrite pour moi dans une dimension future, pourtant j’ai le sentiment que cette Lettre s’adresse plus particulièrement à nous, maintenant !
Brief an Philadelphia 1 + 2
Brief an Philadelphia 1
Es öffnen sich zwei weitere neue Dimensionen in diesem außergewöhnlichen Text, die der Architektur - der Mensch als tragendes Glied und die der unmittelbaren Ankunft Christi.
Er bezeichnet sich selbst als: " Das sagt der Heilige, der Wahrhaftige, der den Schlüssel Davids hat: Wenn er öffnet – keiner schließt. Schließt er – keiner öffnet.“
Und überreicht dem Menschen dieses sechsten Briefes „eine geöffnete Tür, die keiner zu schließen vermag.“
„Du bewahrtest das Wort, meiner zu harren“ sagt Johannes.
Durch die Kraft der Meditation, des Gebetes, der Ausdauer im Glauben nehmen wir Christus in uns ein, diesen Schlüssel in uns, der dem Ich gleicht, das sich selbst gefunden hat, das allein befähigt ist sich zu öffnen oder sich zu schließen...
In dieser weiten Öffnung, wo Gegenwart und Ewigkeit sich begegnen, steht Christus an der Tür.
Nous passons à 2 dimensions nouvelles dans ce texte extraordinaire, celle de l’architecture - l’Homme en tant qu’élément porteur et celle de la venue éminente du Christ.
Il se définit comme « celui qui a la Clef de David, celui qui ouvre et personne ne ferme, qui ferme et personne n’ouvre » et donne à l’Homme de cette sixième Lettre « une Porte ouverte que nul ne peut fermer.»
« Tu as gardé ma parole de constance » dit Jean.
Par la force de la méditation, de la prière, de la persévérance dans la foi nous intégrons le Christ, cette clef en nous, cette clef qui est comme le Moi qui s’est trouvé lui-même, lui seul qui peut s’ouvrir ou se fermer…
Dans cette ouverture intense, là où l’instant et l’éternité se rencontrent le Christ se trouve devant la Porte.
Brief an Philadelphia 2
Vom Gebetsmenschen zum Priestermenschen bleibt nur noch ein Schritt,
er öffnet die Tore des Herzens und beginnt zu geben.
Der Säulenmensch wird dann die drei Namen tragen:
des Vaters, der Himmlischen Stadt und des Christus, des Neuen.
De » l’Homme- prière » il ne reste qu’un pas vers « l’Homme- prêtre »,
celui qui ouvre les portes du cœur et donne.
L’Homme - Colonne portera alors les 3 Noms;
celui du Père, de la cité céleste et du Christ, le nouveau.
Lettre à Laodizea 1 +2
Lettre à Laodizea 1
In diesem 7. Brief hören wir den Schiedsspruch:
„Da weder kalt du bist noch heiß – dass du doch kalt wärest oder heiß –
da du aber lau bist und weder heiß noch kalt: will ich aus meinem Mund dich speien.“
Im Augenblick der unmittelbaren Ankunft Christi („ Da! Ich stehe an dem Tor und klopfe“) sollen wir entgültig unsere Gründungen, unsere Einwurzelung in Gott leben.
Danach folgt diese Aufforderung:
“Kauf Gold von mir, aus Feuerglut herausgeglüht, dass du reich wirst. Und weiße Obergewänder, dass du mit ihnen gewandet wirst und nicht zum Vorschein kommt die Schmach deiner Nacktheit.Und Salbe, um deine Augen einzureiben, auf dass du etwas erblickst.“
Die wahre Kommunion kann sich nur mittels einer neuen Weisheit, einer neuen Reinigung und einer neuen Heilung vollziehen.
Dans cette septième lettre nous entendons la sentence:
» puisses-tu être froid ou chaud !
Mais puisque tu es tiède et ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche. »
Au moment où la venue du Christ est imminente (« Je me tiens à la porte et je frappe ! ») il s’agit de prouver définitivement notre base, notre fondement en Dieu.
Puis vient cette exhortation de se procurer
« de l’or purifié au feu pour devenir vraiment riche, des vêtements blancs pour couvrir la nudité et du collyre pour voir clair. »
la réelle communion ne se fera qu’au travers d’une nouvelle sagesse, d’une nouvelle purification et d’une nouvelle guérison.
Lettre à Laodizea 2
Das höchste Ziel auf diesem Weg in 7 Stufen besteht in einem umfassenden Ja, einem großen Amen, einer weit geöffneten Tür, deren tragende Elemente zugleich die Füße des Thrones und beide Paradiesbäume vereinen.
Der Mensch ist auf den Thron gehoben, hier wird er selbst zum Thron und nimmt an der neuen Kommunion teil.
Nur indem der Mensch durch die Gesamtheit der 7 Gemeinden schreitet, erreicht er seine wahre Geburt, seine wahre geistige Dimension.
« Die Menschheit erst ist der wahre Mensch » sagte Goethe.
L’ultime aboutissement de ce chemin en 7 étapes constitue un véritable Oui, un grand Amen, une grande Porte ouverte dont les éléments porteurs réunissent à la fois les pieds du trône et les deus arbres du paradis.
L’Homme est porté sur le trône, ici il est le trône proprement dit et participe ainsi à la nouvelle communion.
Ce n’est qu’en passant par l’ensemble des 7 communautés auxquelles sont adressées ces Lettres que l’Homme atteint sa réelle naissance, sa véritable dimension spirituelle.
« Die Menschheit erst ist der wahre Mensch » dit Goethe
Seule l’humanité entière représente l’homme véritable.